Bloomberg rapporte que la SocGen, la BNP et le Crédit Agricole vont voir leurs cotes de crédits "Moody's" coupés en raison de leurs avoirs grecs dès la semaine prochaine.
Soyez devant votre banque demain matin à l'ouverture...
As regular readers may recall, back on June 14, before it became an even bigger pariah in the thoroughly discredited rating agency space due to its refusal to downgrade the US, Moody's placed French megabanks SocGen, BNP and Credit Agricole on downgrade review, which means that at some point in the future the rating agency would have to cut the banks' rating from its existing Aa1-2, to Aa3 or even a single A. It is true that when it comes to downgrade reviews the rating agencies are notorious for being as unpredictable in their timing as they are conflicted in their rating: for example even though Belgium was supposed to be downgraded months ago due to the fact that it continues to be the longest running modern anarchy, nothing has occurred, as political interests are obviously pushing the raters to do as paying clients request, not as reality demands. Alas, for France, which is very sensitive to any inkling it may have a less than sterling rating (due to its sovereign AAA requirement without which the EFSF/ESM falls apart), the luck may have run out. Bloomberg reports that the abovementioned banks "may have their credit ratings cut by Moody’s Investors Service as soon as next week because of their Greek holdings, two people with knowledge of the matter said.
Bloomberg continues: "Cuts are expected next week as the review period concludes, said the people, who declined to be identified because the matter is confidential." Needless to say, this event will come at what is possibly the worst time for Europe, which is already scrambling on all fronts to protect itself from a financial and sovereign implosion courtesy of risk contagion and general insolvency. The point is that while the French banks will likely receive the implicit support of the G-7 which is meeting in Marseilles as we type, the ramifications are that an even weaker financial system will case the French sovereign rating in an even weaker light, and a cut to the country's AAA rating will hence be inevitable. When that happens, Europe will have no choice but to completely redo its entire bailout struture, as a French downgrade will throw the EFSF-CDO mechanism, and the European bailout crusade, in terminal flux.
Credit Agricole spokeswoman Anne-Sophie Gentil declined to comment, as did BNP Paribas spokesman Antoine Sire. Societe Generale spokeswoman Laetitia Maurel said she couldn’t immediately comment. Voicemail messages left on the mobile and office lines of Moody’s chief European spokesman Daniel Piels today, outside of working hours, weren’t immediately answered.Societe Generale has dropped 55 percent in Paris trading since June 15, while Credit Agricole tumbled 45 percent and BNP Paribas has declined 42 percent. The Bloomberg Europe Banks and Financial Services Index of 46 companies fell 30 percent in the same period.The reviews of Credit Agricole and BNP Paribas are unlikely to lead to downgrades of more than one level, Moody’s said when it put the banks under review. Societe Generale’s debt and deposit ratings may be cut as much as two grades because of the “uplift it receives from systemic support, which is currently higher than average for the French banking system,” the rating company said at the time.Credit Agricole’s main risk arises from its Greek subsidiary Emporiki Bank of Greece SA, which was downgraded earlier this month, Moody’s said in June. Societe Generale, France’s second-largest bank by market value, faces risks from its stake in General Bank of Greece. Credit Agricole is France’s third-largest bank. BNP Paribas doesn’t have a local unit in Greece and is instead at risk from direct holdings of Greek government debt, Moody’s said.
And since in finance it is always about relative value, or lack thereof, we remind readers that yesterday we speculated that Credit Agricole, whose 3M USD Libor fixing soared to the highest of all BBA member banks, may soon become the next most prominent target of shorts (after Dexia of course, which is in for a rollercoaster of its own in the coming week).
Sure enough, the imminent downgrade provides an explanation why the bank scrambled to procure last capital funding before the funding doors shut. Alas, what matters far more is what the market response will be. Unfortunately for the bank, it will hardly be favorable; and with shorting already illegal, there is very little that European authorities can do reactively to pretend they still have any semblance of control over this slow motion train wreck.
A lire ici : http://www.bloomberg.com/news/2011-09-10/bnp-paribas-societe-generale-credit-agricole-said-to-face-cut-by-moody-s.html
Traduction de l'article sur Bloomberg : BNP Paribas (BNP) SA, Société Générale SA et Crédit Agricole SA (ACA), plus grandes banques de la France par leur valeur de marché, peuvent avoir leurs cotes de crédit coupées par Moody 's Investors dès cette semaine en raison de leurs avoirs grecs, deux personnes ayant des connaissances en interne nous parlent de cela.
Moody'sa placé la note des trois banques sous surveillance en Juin pour examiner «la possibilité de contradiction entre l'impact d'une éventuelle défaillance grecque ou la restructuration et des niveaux de notation actuelle,". Les coupes sont susceptibles d'arriver en fin de période d'analyse. Ces faits sont rapportés par des personnes qui souhaitent rester confidentielles.
Le G7 a promis le 9 septembre de soutenir les banques avec une bouée lié au ralentissement de la croissance économique comme la crise de la dette de l'Europe qui a troublé les marchés financiers et la menace d'une récession mondiale. Des craintes sont renouvelées par les décideurs européens qui ne parviennent pas à empêcher un défaut grec et contiennent leurs malheurs sur l'endettement qui incite les investisseurs à vendre leurs actions et pousser l'euro à un plus bas niveau de six mois contre le dollar. Les banques européennes et le risque de crédit souverain atteint des niveaux records sur les Bons du Trésor à 10 ans et les rendements des Bons allemands sont tombés à des niveaux records.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers", ont déclaré les ministres des Finances du G-7 et les banquiers centraux dans un communiqué publié lors des discussions à Marseille.
Moody étudient actuellement les taux à long terme de la dette notés Aa2 de BNP Paribas , à un déclassement de troisième rang. Crédit Agricole est classé Aa1, la deuxième plus élevée, tandis que Société Générale (GLE) est Aa2.
Traduction de l'article sur Bloomberg : BNP Paribas (BNP) SA, Société Générale SA et Crédit Agricole SA (ACA), plus grandes banques de la France par leur valeur de marché, peuvent avoir leurs cotes de crédit coupées par Moody 's Investors dès cette semaine en raison de leurs avoirs grecs, deux personnes ayant des connaissances en interne nous parlent de cela.
Moody'sa placé la note des trois banques sous surveillance en Juin pour examiner «la possibilité de contradiction entre l'impact d'une éventuelle défaillance grecque ou la restructuration et des niveaux de notation actuelle,". Les coupes sont susceptibles d'arriver en fin de période d'analyse. Ces faits sont rapportés par des personnes qui souhaitent rester confidentielles.
Le G7 a promis le 9 septembre de soutenir les banques avec une bouée lié au ralentissement de la croissance économique comme la crise de la dette de l'Europe qui a troublé les marchés financiers et la menace d'une récession mondiale. Des craintes sont renouvelées par les décideurs européens qui ne parviennent pas à empêcher un défaut grec et contiennent leurs malheurs sur l'endettement qui incite les investisseurs à vendre leurs actions et pousser l'euro à un plus bas niveau de six mois contre le dollar. Les banques européennes et le risque de crédit souverain atteint des niveaux records sur les Bons du Trésor à 10 ans et les rendements des Bons allemands sont tombés à des niveaux records.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers", ont déclaré les ministres des Finances du G-7 et les banquiers centraux dans un communiqué publié lors des discussions à Marseille.
Moody étudient actuellement les taux à long terme de la dette notés Aa2 de BNP Paribas , à un déclassement de troisième rang. Crédit Agricole est classé Aa1, la deuxième plus élevée, tandis que Société Générale (GLE) est Aa2.
Baisse des actionsAnne-Sophie Gentil, porte-parole du Crédit Agricole a refusé tout commentaire hier, tout comme le porte-parole de BNP Paribas, Antoine Sire. Laetitia Maurel porte-parole de Société Générale a dit qu'elle ne pouvait pas immédiatement commenter. Les messages vocaux laissés sur les lignes mobiles et fixes du bureau du chef de Moody en Europe, Daniel Piels, hier, en dehors des heures de travail, n'étaient pas immédiatement répondu.
Société Générale a chuté de 55 % à Paris depuis le 15 Juin, tandis Crédit Agricole a chuté de 45% et BNP Paribas a chuté de 42%. L'index des services de 46 sociétés a baissé de 30% dans la période.
Les commentaires du Crédit Agricole et BNP Paribas sont peu susceptibles de conduire à des déclassements de plus d'un niveau, Moody a dit qu'il choisirait le moment pour mettre ces banques sous surveillance. Notons que la Société Générale peut être rétrogradé de 2 crans au vu de la dette face aux dépôt en raison d'un « niveau systémique, qui est actuellement plus élevé que la moyenne pour le système bancaire français", note la compagnie.
Le principal risque est celui du Crédit Agricole par sa filiale grecque Emporiki Bank of Greece SA, Moody'sa déclaré en Juin. Société Générale, en France est la deuxième plus grande banque en valeur de marché, face à des risques de sa participation dans General Bank of Greece. Crédit Agricole est en France la troisième plus grande banque. BNP Paribas n'a pas d'unité locale en Grèce et en est plutôt en risque de participations directes de la dette du gouvernement grec, selon Moody's.
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