EURO : Terminus via hyper-inflationnus

La Grèce manque d'argent et... d'encre. A croire que les planches à billets connectées en réseau consomment toutes les cartouches. Vous l'avez compris, l'Euro arrive à la fin d'une vie prospère de 10 années. Le renforcement du fonds FESF n'est que le renforcement du choc hyperinflationniste qui s'annonce : le fameux séisme européen annoncé par la banque UnitCredit.

La Grèce en panne d'encre pour imprimer ses formulaires d'impôts!

Apparemment, les mesures d'austérité sont à un tel point que les autorités grecques n'ont plus d'encre pour imprimer leurs feuilles d'impôts à distribuer à leurs concitoyens.A voir ici

Le parti d'opposition conservateur de la Nouvelle Démocratie Grecque a déclaré qu'"une pénurie d'encre a  empêché le centre fiscal informatisé du ministère des Finances d'envoyer des demandes pour les contribuables au cours des 10 derniers jours". Le Ministère a refusé tout commentaire suite à cette annonce.

Quand l'hyperinflation européenne pointe le bout de son nez...

Une inflation inattendue s'est accélérée. Elle est la plus rapide depuis 3 ans pour ce mois de Septembre, ce qui complique la tâche de la BCE de manière aggravée car elle doit se battre aussi contre la crise de la dette souveraine.

Le taux d'inflation de la zone euro a bondi de 3% ce mois-ci contre 2,5% en août. Le bureau des statistiques de l'Union européenne basé au Luxembourg a déclaré : "C'est la plus forte hausse annuelle des prix à la consommation depuis Octobre 2008". Les économistes avaient pourtant prédit que l'inflation devrait se maintenir à 2,5%, selon la médiane des estimations 38 dans un sondage de Bloomberg.

La Commerzbank allemande a déclaré aujourd'hui que la région "semble prête à se glisser dans une récession." De toute évidence, la forte inflation ne donne pas beaucoup de place à la BCE pour manœuvrer en Octobre. Source Bloomberg

Des propos encore plus éloquents ont été tenu par Rainer Brüderle, chef du groupe parlementaire du FDP (qui fait partie du gouvernement de coalition de Merkel), qui insiste sur la nécessité de stabiliser la zone euro. D'après lui, "lorsque l'argent va mal, tout va mal. L'Allemagne a connu cela dans son histoire - de la pauvreté de masse, et de l'hyperinflation à la guerre".(source ici)

La solution miraculeuse de la presse financière française

Le journal LesEchos (qui appartient au groupe LVMH constitué d'actionnaires institutionnels américains)  supplie la BCE de plonger l'Europe en plein cauchemar de Weimar II pour sauver les banques. C'est avec ce genre de réflexion stupide que l'on ressent parfaitement "l'indépendance de la presse économique française". 

Je propose ceci à l'employé-rédacteur de cette note : 

"Monsieur Georges Soros, prenez un avion (et un gilet pare-balles) et allez expliquer aux familles Yougoslaves et Zimbabwéennes les miracles de votre stratégie économique et revenez nous en parler"... "Si l'avion et le gilet pare-balles coûtent trop cher, prenez un livre d'histoire à la page Révolution Française au chapitre "Assignats selon John Law"... "Ensuite, envoyez votre lettre de démission..."

Heuseusement, les anglo-saxons nous concoctent un magnifique plan à la sauce allemande. "Après avoir fait le tour de la débâcle financière dans laquelle s’est plongée la zone euro, Evans-Pritchard, dans la pure tradition britannique, en appelle aux Etats-Unis pour faire le « sale boulot » et imposer une politique hyperinflationniste tout azimut en faisant marcher la planche à billets". A lire sur Solidarité-et-Progrès (je ne n'appartient à aucun parti politique. 

Pendant ce temps là,  les banquiers nous annoncent officiellement la fin du bal des vampires avec le responsable du service placements de Unitcredit (2ème banque italienne)... et les grosses pointures du CAC40 font monter artificiellement leurs cotations boursières.

Ça sent la fin de la belle Europe !...