Interrogé par le journal Ouest-France, Jacques Léonard, professeur de macro-économie financière à l'université de Poitiers, estime que le risque d'explosion de la zone euro est bien réel :
- "cela se terminera par une gigantesque inflation"
- "des faillites bancaires des créanciers de la Grèce" (ex: Société Générale, BNP, Crédit Agricole...)
- "une espèce de faillite de la BCE"
Évidemment, vous n'aurez jamais ce genre d'infos sur TF1 ou sur I-Télé.
L'imminent cataclysme européen
L'image ci-dessous est le niveau de rémunération d'une obligation grecque à 1 an avec un taux de rendement de 94,918% (value : 94.918 dans la case rouge). Cela signifie que si vous investissez 1000 € sur ce titre boursier, la Grèce devra vous payer 949,18 € dans 1 an.
Une aberration !
Cela signifie aussi qu'au 8 septembre 2011, la Grèce a 94,918% de chance de faire faillite...
Notez également, la courbe exponentielle en bas à droite proche des 100%.
Pour suivre la valeur du titre en temps réel, il suffit de cliquer ici
L'Europe est une mine d'or pour les traders
Ils spéculent sur le crash de la Grèce avant de s'en prendre à l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la France...
Pour cela, il leur suffit d'investir sur le CDS d'un État (credit default swap) qui est un contrat d'assurance contre le risque d'impayé.
Ce produit "magique" inventé par l'organisation criminelle JPMorgan, permet à une banque vendeuse de ce merveilleux contrat, de ne pas provisionner le montant du risque d'impayé et de percevoir des primes périodiques des acheteurs.
A son tour, la banque couvre ce risque en achetant ce CDS à une autre banque qui fait de même, etc...
En cas de défaut de paiement du pays, la banque fait simplement fonctionner la garantie du CDS acheté à la banque qui a fait de même, etc...
Les CDS sont donc "hors bilan" des banques puisqu'elles n'ont pas à détenir l'argent nécessaire dans leurs caisses pour assurer le risque ! On croit rêver !
Certaines sources de Wall Street parlent de 600 000 milliards de dollars en produits dérivés : soit 10 fois la capacité en ressources de la planète !!!
En cas de défaut, c'est ici que le jeu de domino prend tout son sens.
A ce jour, pour assurer 10 millions de dollars de dette grecque à 5 ans, il faut débourser :
1000 x 2667 $ = 2'667'221 $ par an !
Le coût du CDS est plus cher à terme que le montant de la dette couverte !!!
Surréaliste !
Vous comprenez pourquoi les traders veulent la peau du gouvernement grec car ils savent que la dette ne sera jamais remboursée?!
Cet acharnement thérapeutique n'est qu'un moyen de repousser l'échéance finale : celle de la banqueroute universelle !
Visionnez cette vidéo du 6 septembre 2011 qui parle du CDS à 84% (nous sommes à 94%, 2 jours après):
De la faillite de la Grèce à la banqueroute universelle
En faisant faillite, la Grèce est officiellement en défaut de paiement auprès de ses créanciers. Les pertes bancaires sont énormes. Les créances non recouvertes se propagent dans le système bancaire européen, fauchant dans les heures qui suivent, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, l'Italie et la France. Les banques enchaînées les unes aux autres par les CDS (merci la JPMorgan) et ruinées par des mois de baisse sur les places boursières, sont incapables d'honorer leurs contrats. Elle font donc faillites les unes après les autres.
Insuffisamment provisionnés et préparés, les États obligent les banques centrales à produire des quantités gigantesques d'argent-électronique pour recapitaliser les banques. Malheureusement, elles assistent désemparées à cette réaction en chaîne insurmontable.
La contagion s'abat rapidement sur le système bancaire américain.
Toutes les places boursières ainsi que le système bancaire mondial sont paralysés.
Toute transaction ou retrait d'argent liquide est impossible.
L'hyperinflation explose avec la panique sociale.
C'est la banqueroute universelle et le système bancaire mondial en chaîne de Ponzi est mis à nu.
Même Nicolas DOZE se lâche sur Intégrale Bourse de BFM TV :
Un énorme transfert de richesse de l'Humanité en préparation ?
la monnaie-papier est morte et les épargnants ruinés feront face à des épargnants dorés et argentés qui disposeront désormais d'une monnaie d'échange contre des biens et des services.
Les métaux précieux qui sembleront être les seuls capables de relancer l'économie, seront recherchés à n'importe quel prix.
Les pays détenteurs d'or et d'argent deviendront des super-puissances et auront des garanties suffisamment solides pour hériter de la reconstruction des pays occidentaux sur de nouvelles bases économiques.
La Réserve Fédérale, Goldman Sachs, les agences de notation, les plus grandes banques du système financier déchu ainsi qu'Alan Greenspan et ses complices du nazisme financier devront être jugés et sévèrement condamnés au tribunal de La Haye pour crimes contre l'Humanité...
Vous avez encore du papier ?
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