Ettore Gotti Tedeschi, président de l’IOR, la « banque du Vatican », estime que faute de réformes rapides, l’Italie devra affronter le risque de la faillite. Pour le « banquier du pape », les éventuelles interventions du FMI ou de la BCE ne sauraient suffire à résoudre la crise italienne.
Parmi les réformes attendues, celui qui présida également la banque Santander en Italie attend des mesures incitatives à la croissance pour relancer la compétitivité du pays : diminution des dépenses publiques, flexibilité du travail, lutte contre l’évasion fiscale.
« Même si, ces trois dernières années, nous avons réduit notre déficit plus qu’aucun autre pays européen, l’Italie souffre toujours d’une faiblesse de la croissance », a-t-il déclaré au quotidien La Stampa .
Pour expliquer la crise des liquidités qui frappe actuellement l’Europe, Ettore Gotti Tedeschi met en cause « le sauvetage manqué de la Grèce, qui a démontré la fragilité de l’Union européenne, et le pronunciamento de la Maison-Blanche, en juillet dernier, sur une possible insolvabilité des banques européennes ».
Source : LaCroix.com
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