vendredi 6 juillet 2012

Sommet européen : bienvenue au cirque !


Après avoir bien mangé et fait les pitres devant les caméras, nos célèbres équilibristes du cirque Pleindair du 1652ème sommet européen de la toute dernière chance de se taper une banqueroute généralisée ont une nouvelle fois prouvé leur incapacité à résoudre quoi que ce soit : surtout ce qui est d'ordre économique... Ils auraient été plus utiles à leurs comptes publics respectifs en restant chez eux à résoudre une grille de Sudoku de manière à éviter toute dépense grotesque en déplacements présidentiels et en remplissage d'estomac. 

1- UniCredit (ZombiCredit) a (encore !) failli sauter

Hier, le régulateur des marchés de la Bourse de Milan a une nouvelle fois usé de sa divine tricherie pour éviter le ramassage de la 1ère banque du pays à la petite cuillière à Nespresso. L'action a été suspendu alors que le titre perdait 7%. Reuters explique que les banques italiennes n'ont pas du tout apprécié les décisions de la GoldmanSachs-BCE...
  • Intesa San Paolo : chute de -4,40% à 1,04 €
  • Banco Popolare : - 3.22% à 0.99 € 
  • UBI Banca : - 4.58% à 2.46 € 
  • La palme revient à Banca Monte dei Paschi di Siena qui se ramasse de 4,05% à 0,19 € (soit 1 action pour le prix de 10% d'un ticket de métro parisien... çà paie même pas l'encre).

2- Panique mondiale coordonnée

Pinocchio Draghi de la BCE tente publiquement de nous faire avaler des couleuvres en disant :
"Il n'y a pas eu de coordination... au-delà des échanges habituels de points de vue sur le climat des affaires."
Pourtant :
  • La Banque Populaire de Chine abaisse son taux de référence de 0,25% pour la seconde fois en 1 mois,
  • La Banque Nationale Suisse a acheté (imprimé) massivement des EUROS en mai pour maintenir le taux de change EUR/CHF à 1,20 en occultant les risques inflationnistes que cela comporte sur leur économie.
C'est un miracle que le cours de l'or et du Silver n'aient pas traversé le toît du COMEX de la bourse de Chicago !


3- Envolée des Bons du Trésor Tapas-Spaghetti

L'assouplissement monétaire mondial a été très mal reçu par les bons du Trésor italiens et espagnols :

Espagne :




Italie : 
 Inutile de vous rappeler qu'un taux à 6% est le niveau qualifié "d'insoutenable" pour les comptes publics, surtout si la croissance de ces pays frisent avec le 0%.

En résumé, à chaque fois que vous entendrez que le monde est sauvé grâce au "Sommet européen de la dernière chance", éteignez votre téléviseur et partez faire un tennis : les acteurs de cette parodie de gouvernements ont raté leur casting.

5 commentaires:

  1. he oui tous ces clowns,sans frontieres ne nous font pas reellement rire,c'est plutot triste,
    certes ils doivent beaucoup rire entre eux que de
    voir notre docilité,puorquoi se generaient-ils que
    de ne continuer!!?la question est: pour combien de
    temps ??et je pense que vu les degats (avec notre
    accord ou masochisme )nous ayons vraiment a notre tour envie de rire quant on verra leur(S)visage(S) se decomposer:tout cela est bien triste....qu'attendons nous pour dire NON
    (sans frontiere) a tous ces mauvais clowns !!

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  2. C’est le délitement des classes moyennes et populaires qui sont concernés par des lois qui appauvrissent les citoyens, l’intégration financière est obligatoire pour vivre en société, et les revenus pour y arriver sont nécéssaires alors que ses derniers sont en constante diminution.

    La vie chère fait partie intégrante de la société moderne. Le liberalisme moderne est de développer la spéculation, donc la hausse des prix, les délocalisations et les importations massives sur un territoire même si celui est spécialisé à des productions de masses.

    Des choix financiers et politiques, de réduire les capacités financières des masses représentantes près de 80% de la société ont de facto des conséquences sur le niveau de vie des citoyens. En Espagne, avec un apport financier aux banques (privatisation des gains), les citoyens seront confrontés (socialisation des dettes) :

    « Elles atteindront la TVA, les pensions de retraite, les salaires des fonctionnaires, institueront de nouveaux péages autoroutiers et procéderont à des coupes dans les budgets des ministères et des régions. »

    Aujourd’hui on parle de l’Espagne, ce phénomène financier s’étendra aux Etats-Unis, à l’Angleterre, à la France et à l’Allemagne, et l’Italie est déjà actuellement dans cette même doctrine de réduire drastiquement les budgets sociaux. La hausse des prix que nous vivons, ne concerne pas seulement la TVA puisque même les prix (par la spéculation) ne cessent d’augmenter, rendant de plus en plus difficile à avoir des revenus accessibles pour vivre financièrement en société.

    Une combinaison hausse des loyers et des prix des appartements (sans aucune régulation), et une précarisation des contrats de travail à faible salaire (pour être autonome en société) et à titre gratuit (stages) ne peut pas améliorer les conditions de vies des citoyens. L’entraide ne peut pas non plus fonctionner si les salaires (publics et privés) sont gelés, et les pensions des retraites sont vus sans cesse à la baisse. La solidarité inter-générationnelle sera de plus en plus difficilement finançable, et les jeunes qui sont confrontés à une crise grave d’intégration, ne pourront plus transmettre ses connaissances anciennes.

    La doctrine libérale actuelle est de baisser drastiquement les budgets nationaux (et à l’échelle international), de socialiser les dettes, des prêts et des intérêts très élevés (au niveau national et international), et une privatisation des gains pour les banques. Ce qui a un impact sur le niveau de vie des citoyens de divers pays à travers le monde, qui supportent les dettes et la hausse des prix en même temps.

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  3. Le revenu est obligatoire de nos jours pour vivre en société, la situation actuelle d'une économie de la vie chère ne permets plus aux citoyens d'avoir une vision d'avenir optimiste, entre la socialisation des dettes et la hausse des prix, c'est une mise à mort sociale que la privation des revenus va engendrer.

    L'inflation a changé d'aspect, elle n'est plus un indicateur économique qui favorise les populations locales, mais qui au contraire déplace les revenus vers des secteurs : "à bas prix des produits de mauvaise qualité, dangereux pour la santé ou l’environnement, ou dont la production génère de la souffrance au travail." (citation de l'article). Les prix reflètent plus la concurrence entre les riches capitalistes et leurs bénéfices, que la situation de vie des citoyens, puisque l'inflation encourage à la délocalisation.

    La disparition des revenus pour les populations est accentué par la spéculation, qui est une hausse des prix, ce pourquoi de nombreux dirigeants dans le passé l'ont refusé, afin de ne pas permettre une accentuation du pouvoir financier sur le civil. Pour s'intégrer en société, il faut dès le départ des revenus financiers, avec un ordinateur, une ligne internet, un moyen de déplacement (l'éloignement de l'emploi) ou un logement avec un loyer élevé. Tout ceci pour permettre à une personne d'avoir des revenus successifs dans l'avenir (qui représente un risque de plus en plus grand de nos jours), puisqu'il est indispensable pour vivre en société.

    La civilisation se définit par le vivre-ensemble pacifique, et la circulation des revenus en société est un indicateur des sociétés industrielles, tellement l'argent est devenu une fonction de vivre en société. La réduction des revenus pour les masses devient un indicateur de santé pour la civilisation (à noter une prochaine hyperinflation et la notion de survivalisme).

    L'impôt a changé de nos jours, avec des reversements très élevés pour des grandes sociétés ou des multinationales qui très souvent ne paient pas d'impôts, et ne font pas circuler de l'argent pour les Etats de la civilisation dans des secteurs comme : "les services à la personne, la santé, l’éducation, la justice, la culture et, de manière générale, pour toutes activités réparatrices ou conservatrices" (citation de l'article). On peut rajouter les évasions fiscales ou l'absence de taxes dans des pays à forte valeur bancaire (les paradis fiscaux) qui sont issues du commerce. Cette absence de redistribution ne va plus vers le civil dans les secteurs des communautés.

    Les produits, les services et le fonctionnariat sont nécéssaires à l'établissement d'un revenu. Pourtant la logique libérale actuelle est d'importer massivement des produits de secteurs géographiques pauvres en lois sociales et environnementales, et en protection sociale provoquant une baisse des revenus et du travail en volume pour les populations locales. Dans le même temps, la spéculation et la répartition des dettes sont subis par les citoyens ( de tous les pays) qui voient de nouveau leurs revenus baissés, ainsi qu'une baisse drastique des budgets sociaux.

    Le capitalisme actuel ne va pas vers une économie bon marché, mais une baisse des revenus des populations, une surconsommation des ressources naturelles (l'exemple de Carrefour dans l'article) et une baisse des budgets des Etats pour les services à la population.

    Un produit se délocalise dans un lieu géographique : "à bas prix des produits de mauvaise qualité, dangereux pour la santé ou l’environnement, ou dont la production génère de la souffrance au travail.", le produit revient, et le futur salarié (c'est à dire nous) prends de plus en plus le chemin du salarié chinois ou indien. Un retour au XIXème siècle ou jadis aux nobles.

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  4. OK ,tout ça c'est du connu,c'est ce que nous vivons....mais l'enfer
    se poursuit,et les clowns s'amusent:il faut radicalement changer de
    strategie,inventer un autre systeme, il faut tous qu'on se gratte la tete
    pour creer autre chose.........mais surtout plus de competition,de competitivité...les un(s) contre les autres,mais voir en termes de complementarité, de synergie etc..on a le pouvoir de dire non a ces abus,
    la dette!!? mais quelle dette ?c'est de l'artifice, tout s'effrite,quand
    reagirons-nous intelligement?regardons d'un point de vue global....
    (reaction de la finlande, la reprise du pouvoir par le peuple Islandais
    qui dit non a la dette,aux banquiers,aux politiques,aux experts,aux
    economistes, aux journalistes, a tous ces clowns,bref reinventons notre
    société........de toute façons inexorablement tout s'effondre,alors
    anticipons,il est encore temps,meme si tout s'accelere.................

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  5. Les théories économiques libérales n'ont toujours pas inclus l'exploitation des ressources naturelles comme finie. Depuis les sommets de Rome et de Rio, les études du MIT concernant la finitude des ressources planétaires ou des mouvements écologistes depuis les hippies, il n'y a eu aucun changement de doctrine concernant ses réalités.

    C'est une innovation économique très importante puisqu'elle intègre l'idée que les modèles économiques de production doivent changer. C'est à dire que l'accroissement des richesses par une surexploitation des ressources est à terme destructeur, donc qu'il faut une nouvelle redistribution des richesses et de production afin de péréniser l'espèce sur la Terre.

    L'aspect scientifique moderne n'a pas aussi été intégrer dans les théories économiques, le réchauffement climatique amplifie les problèmes de conditions de vies en société. C'est à dire que certains modes de production doivent à leurs tours, connaître une diminution et une nouvelle répartition des richesses (au lieu d'une baisse généralisée du niveau de vie).

    Que ce soit les schémas sociaux (de redistribution des richesses), environnementaux (surproduction des ressources naturelles) ou du climat (protocole de Kyoto de 90), ils ne sont plus adaptés aux réalités actuelles. Ils sont à la fois trop ancien avec une absence de remise en cause, et de toute façon sont condamnés à aller droit dans le mur puisqu'ils ne sont en phase avec des notions plus moderne comme l'obligation de limitation environnementale et climatique, et une répartition de richesses qui poussent vers la surexploitation sans transition réalisée.

    Peu importe que ce type de changement soit vu comme une amélioration ou une régression pour certains, il est nécéssaire puisqu'il est confronté à des réalités de terrain de vie, par les limitations naturelles de la planète et à une transition des revenus pour s'adapter aux futures exigeances de cohésion sociale.

    De nos jours le fossé se creuse d'avantage dans les domaines évoqués comme l'environnement, le climat ou le social.

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