Un parfait copié-collé de la destruction économique grecque est entrain de se dérouler chez notre voisin de l'autre côté de la frontière trans-pyrénéenne... en version Grande Corrida. Les matadors de Wall Street s'apprêtent à planter leur épée dans la nuque du taureau espagnol déjà affaibli par son hémorragie financière.
Le Premier Ministre espagnol et ancien employé de Lehman Brothers, Mariano Rajoy affirme sur Bloomberg que :
"L'Espagne est confrontée à une situation économique extrêmement difficile, je le répète, de difficulté extrême, et tous ceux qui ne comprennent pas cette situation se trompent... l'alternative est infiniment pire."
"Les coûts d'emprunt espagnols sont en hausse... le gouvernement ne serait pas en conformité avec l'objectif de déficit que l'administration précédente avait fixé avec l'Union européenne ... la dette publique, selon les prévisions atteindra 79,8% du PIB, le plus élevé depuis plus de trois décennies."
L'Espagne doit dépenser cette année environ 29 milliards de dollars en paiement des intérêts sur ses bons du Trésor, soit environ 30% de plus qu'il y a un an, tout en imposant des coupes budgétaires sauvages sur son propre peuple.
Dans le même temps, Rajoy a ensuite augmenté la pression sur la hausse du déficit budgétaire du pays en annonçant «l'amnistie» pour les fraudeurs fiscaux.
Ce qui a pour effet d'inciter la fuite massive des "riches" vers l'étranger et donc, une baisse des recettes fiscales.
Ces deux éléments combinés (hausse des intérêts + baisse des recettes fiscales) garantissent à l'Espagne de suivre un chemin identique à la débâcle financière grecque.
Remarquez dans cet article de DailyBourse que Goldman Sachs jette le taureau dans l’arène et donne le signal d'attaque aux traders assoiffés de cash et drogués aux CDS:
Remarquez dans cet article de DailyBourse que Goldman Sachs jette le taureau dans l’arène et donne le signal d'attaque aux traders assoiffés de cash et drogués aux CDS:
"L'idée que l'Espagne aurait mis en place un plan traitant du caractère structurel de son déficit public nous laisse sceptiques. Enfonçant le clou, les économistes de la banque d'affaires américaine ne croient pas que Madrid parviendra à ramener son taux de déficit public à 5,3% du PIB cette année ni à 3% en 2013, comme il s'y est engagé. Goldman Sachs table sur 6,7% et 5,9% respectivement."
A présent, les parieurs sur la faillite espagnole s'en donnent à cœur-joie car ils ont appris avec la Grèce que leurs contrats d'assurance contre le risque d'impayé (CDS) fonctionnent. Ils peuvent donc jouer au casino sans restrictions sur la dette espagnole avec la bénédiction de Papa Bernanke de la FED chargé de leur fournir des montagnes de jetons en plastique !
La vieille Europe est donc devenue l'Eldorado des psychopathes de Wall Street...
Autre fait intéressant, "les investisseurs viennent de se rendre compte que les problèmes de la zone Euro sont toujours là". A croire que tous les problèmes ont été résolu fin Mars avec le grand coup de baguette magique sur la dette grecque...
Les gogos-investisseurs
commencent-ils à réfléchir par eux-mêmes en lisant le contenu de Gold-up ?
Les gogos-investisseurs
commencent-ils à réfléchir par eux-mêmes en lisant le contenu de Gold-up ?
Ce qui est intéressant dans cet article du Figaro est la prévision suivante :
"le printemps et l’été seront agités sur les marchés."
Traduction de cette prévision pour les investisseurs-lecteurs du Figaro qui viennent de se réveiller de leur coma :
Pendant ce temps, le dérapage généralisé de l'Euro se poursuit... et les Suisses mettent leurs imprimantes à billets en surchauffe comme le démontre le graphique ci-dessous (pour information, la Banque Centrale suisse, s'est fixé un taux de change plancher à 1,20 CHF pour 1 EURO).
Ce matin, vers 10h00 GMT, quand le cours s'est effondré sous 1,1995 CHF, l'encre blanche sur les touches du clavier "Ctrl+Print" de l'imprimante helvétique à dû disparaître à force de taper dessus ! Pour les spécialistes, remarquez le magnifique chandelier bleu qui prouve que l'Euro aurait bien aimé enfoncer les abysses... avant que les photocopieuses Rolex se mettent en route...
"Fuyez les marchés pendant qu'il en est encore temps si vous ne voulez pas vous retrouver à poil pour vos vacances estivales".
Pendant ce temps, le dérapage généralisé de l'Euro se poursuit... et les Suisses mettent leurs imprimantes à billets en surchauffe comme le démontre le graphique ci-dessous (pour information, la Banque Centrale suisse, s'est fixé un taux de change plancher à 1,20 CHF pour 1 EURO).
Ce matin, vers 10h00 GMT, quand le cours s'est effondré sous 1,1995 CHF, l'encre blanche sur les touches du clavier "Ctrl+Print" de l'imprimante helvétique à dû disparaître à force de taper dessus ! Pour les spécialistes, remarquez le magnifique chandelier bleu qui prouve que l'Euro aurait bien aimé enfoncer les abysses... avant que les photocopieuses Rolex se mettent en route...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire