Les données économiques et techniques à propos de l'Espagne confirment qu'une catastrophe est imminente. Le FMI et la BCE sont conscients que l'économie espagnole est bien trop grande pour la renflouer. Il suffit de regarder les preuves irréfutables que l'Espagne s'apprête à entrer dans un effondrement à grande échelle, qui à son tour, va déclencher une chute de dominos à travers toute l'Europe.
• Le total des prêts bancaires espagnols sont égaux à 170% du PIB
• La quantité de prêts douteux des banques espagnoles vient de frapper un sommet de 18 ans.
• Les citoyens espagnols vident leurs comptes bancaires : 65 milliards d'euros ont déjà quitté le système bancaire espagnol en Mars 2012 (lu sur Gainpainscapital)
1- Une bulle immobilière 2 fois plus dangereuse que celle des USA !
L'Espagne dispose aujourd'hui d'un système bancaire totalement déréglementé assis sur des montagnes d'emprunts hypothécaires.
L'éclatement de la bulle immobilière aux USA en 2008 est une rigolote plaisanterie à côté de celle qui est entrain de décimer l'économie espagnole... et par ricochet, l'ensemble du système bancaire européen...
Ci-dessous, la bulle immobilière en Espagne (ligne bleue foncée). Celle des États-Unis est en gris.
Dans sa globalité, nous constatons que le système bancaire espagnol est saturé
de dette hypothécaire toxique à un niveau bien plus élevé que les
États-Unis.
2- Un krach boursier de 25% en 2 mois
L'indice espagnol IBEX est en pleine décomposition depuis Février 2012 avec un système bancaire sur le point de s'effondrer (je vous en parlais dans mon article du 24 avril avec les 300 milliards d'euros de prêts d'urgence de la BCE.).
3- Le signal d'une catastrophe bancaire imminente
En faisant un zoom arrière sur ce graphique, nous constatons que le baromètre économique espagnol vient de casser de manière franche son support long terme de 15 ans !
Cela signifie une brutale inversion de tendance à long terme qui est perçue chez les traders comme un fort signal de vente des titres composant l'indice avec le jeu des CDS et de la spéculation à la baisse (35% sont des valeurs bancaires).
Avec ces 3 graphiques à l'esprit, nous sommes à présent tous conscients que l'Espagne entraîne vers le bas l'ensemble de l'UE.
Le système bancaire espagnol est trop gros pour être renfloué et la sortie de la Grèce de l'Euro est le deuxième catalyseur de l'Armageddon européen...
La BCE ne dispose que de 2 choix :
- Tout monétiser (hyperinflation)
- Laisser le système s'effondrer (méga-déflation)
Pour le 1er choix, il vous suffit de suivre les recommandations fournies dans le guide 100% gratuit : "16 Secrets pour Survivre à l'Hyperinflation".
Pour le 2nd choix, que proposez-vous ?
Quelques commentaires :
RépondreSupprimer- la bulle immobilière espagnole est bien moins dangereuse que la bulle US; je ne crois pas que les créances immos espagnoles se soient retrouvées dans toutes les banques du monde via des CDO...
- le gros problème est la banque Royal Satander, qui a un bilan gigantesque et est classée systémique
- Tant que l'Allemagne sera dans l'UE et qu'ils tiendront leur position; la BCE ne monétisera rien
- tant que les banques espagnoles ont du collatéral, elles se refinanceront auprès de la BCE (ce qui n'est plus le cas de certaines banques grecques), puis ensuite auprès de la banque d'espagne qui fera appel à target 2 pour tenir.
La situation espagnole est très inquiétante, mais pas à très court terme. La fin 2012 risque d'être sportive sur la zone € !
Je discutais d'ailleurs avec un conseiller en patrimoine suisse ayant bossé chez Crédit Suisse; il excluait un défaut d'un grand pays (donc pas de déflation), il m'a répondu ceci "oui c'est ça; ils imprimeront".
RépondreSupprimerEn déflation l'Etat est lui aussi écrasé sous sa dette (pas que les ménages et entreprises); d'où la politique monétaire de la FED depuis 4 ans; ils préféreront imprimer des montagnes de papier car c'est la stratégie keynésienne : réduire le poids de la dette par l'inflation. La France ne fera pas défaut.
Si jamais il y a une vraie déflation comme le début de déflation vu en 2008; tout le monde se nourrira avec des bons alimentaires.
de toutes façons, on verra cela très vite.
SupprimerHmmm, soyez pas trop pressé, ils n'ont pas fini de tirer toutes les cartouches qu'ils peuvent tirer pour "sauver" ce qu'ils pensent récupérable.
SupprimerJe pense que cela peut encore tenir quelques années avec beaucoup de bonne volonté; le grèce n'est qu'un début, aujourd'hui l'Espagne se finance très difficilement mais ne fera pas défaut demain matin.
Même s'il est clair qu'avec l'entrée en action de target 2,le système monétaire € atteint ses limites les plus extrêmes.
Avant qu'on y passe il y aura le portugal, l'espagne et l'Italie en défaut.
Bonjour ....faut -il vider ses comptes banquaires et quoi en faire on ne peut pas acheter de l'immo maintenant les prix n'ont quasiment pas baisser et on ne peut garder du liquide pour payer un appartement en espece il faut un cheque de banque certifier.... Halala
SupprimerIl n'y a pas d'urgence pour l'instant; les banques françaises ne sont pas (encore) au bord de la banqueroute et l'Etat emprunte à des taux très bas. Cela ne durera sans doute pas mais pour l'instant il n'y a pas d'urgence; si vous avez des craintes, la meilleure chose est d'aller ouvrir un compte en Allemagne si vous parlez allemand (votre compte € sera converti en marks), en Suisse (il y a quelques banques qui ouvrent encore des comptes pour des non résidents sur Genève, c'est à 3h30 de Paris en TGV) ou sinon un compte chez HSBC.
SupprimerLes "bonnes" monnaies actuellement sont : couronnes (danoises / norvégiennes); dollars (canadien, australien, singapourien) ou franc suisse.
De toute manière en cas de défaut imminent il y aura des signes avant-coureurs.
EN 1988 THE ECONOMIST publié en première page le phoenix (monaitaire) qui renait de ces cendres pour 2018. Donc encore 6 ans .TAPEZ SUR LA BARRE GOOGLE THE ECONOMIST 2018.
RépondreSupprimerJe ne crois pas non plus à un défaut...on imprimera au coup par coup.
RépondreSupprimerA un moment donné, l'Allemagne sortira certainement de l'Euro...D'ailleurs ils sont déjà quasiment prêts, cela fait un certain temps que des imprimantes tournent à plein régime pour produire les nouveaux Deutschmarks. Ils attendront le dernier moment pour sortir..donc on a encore un peu de temps.
Je suis davantage inquiet au sujet de l'énergie qui risque de manquer dans les années qui viennent...là on aura le droit à vrai cauchemard et les médias en parlent trop peu.
un tres tres bon
RépondreSupprimerbizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
une fabrique d'imprimente
VOIR DU COTE DE
RépondreSupprimerMAX KEISER
JE PENSE COMME LUI
Dans les bonnes monnaies peut-on compter le Dollar Hongkongais?
RépondreSupprimerGlobalement, regardez les monnaies historiquement stables; avec une bonne couverture Or de l’agrégat M1, correspondant à des zones ayant une balance commerciale excédentaire durable.
SupprimerSi Hong Kong repose massivement sur les exportations et que la balance commerciale est bonne ça peut faire l'affaire oui.
Je ne crois pas à un défaut déflationniste pour la France (ce serait un cataclysme qui mettrait au tas le système bancaire mondial; un lehman puissance 100); ils imprimeront. La seule chose c'est "à quelle vitesse" ? Le risque d'hyperinflation lié à une implosion de l'€zone et un défaut imminent est bel et bien réel (retour au franc, attaque sur la monnaie; ou simple monétisation)
Sinon lorsque l'inflation sera forte, un scénario Volckerien n'est pas à exclure (remontée des taux quand l'inflation sera forte); vous pouvez regarder les vidéos de Davic Mc Williams sur son site (punk economics) qui décrit un scénario hautement probable (et il ne traite pas le cas "pessimiste" de défaut).
Merci pour cette source très instructive !
Supprimeril y aura de l'argent à gagner en trading
RépondreSupprimerJ'ai déjà l'impression d'une deflation quand je voit toute la marchandise qui est en surstock et vendu chez les soldeurs. Il faut voire tous les soldeurs présent dans les zones comercial des grandes villes!Et on n y trouve pas que de la merde.
RépondreSupprimerConcretement cela signifie qu'il n'y a plus d'acheteur, qu'il y a trop de marchandise et que les usines qui les produise doivent être en faillite pour beaucoup. L'hyper inflation viendra après.
La France est sans doute la prochaine sur la liste...
RépondreSupprimerAnonyme, mettons de côté le cynoisme de votre commentaire, mais comment comptez-vous faire de l'argent avec un pays en quasi-faillite?
RépondreSupprimerOn peut tout à fait spéculer contre la dette française via CDS ou contrat à terme.
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