La création du blog Gold-up a fait grand bruit dans mon entourage. Grâce à lui, j'ai appris à communiquer les dangers réels que nous devrons affronter au cœur de nos familles d'ici les prochaines années et certains m'ont proposé leur aide. Je ne parle pas forcément d'effondrement majeur de notre économie dans le chaos, mais d'un danger économique immédiat : la chute violente de notre niveau de vie (ex : licenciement, inflation élevée, etc...). Je connais Cédric depuis de nombreuses années et ses compétences rejoignent la vocation de mon blog : s'informer et se préparer.
Cher lecteur, comment avez-vous anticipé une baisse violente de votre niveau de vie ?
Voici les questions que je lui ai posé :
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"Bonjour Cédric. Quelle est ton analyse de la crise actuelle ?"
La fameuse « crise de la dette » dont on parle est en vérité une crise morale profonde d’un système économique consumériste qui carbure à la mauvaise dette afin de maintenir très artificiellement une illusion de prospérité.Illusion, surtout, d’un paradigme éthique & économique qui a totalement échoué en 60 ans de règne à rendre les gens heureux !Et c’est bien cela l’essentiel, en fin de compte...
La « croissance par les déficits » (Plans de relance, QE…) dont sont accros la majorité de nos politiciens occidentaux est une dangereuse chimère !
L’hyperinflation que tu décris de manière claire et percutante dans ton guide "16 Secrets pour Survivre à l'Hyperinflation" en est généralement l’issue la plus dévastatrice lorsque la dette publique devient hors de contrôle…Mais c’est peut-être, je le crains, l’étape obligatoire à partir de laquelle émergera un paradigme éthique & économique, radicalement différent dont l’objet sera le développement et l’épanouissement personnel du plus grand nombre.En tous cas, c’est l’objectif que poursuit mon concept « Plenit’Finances » dont la devise est « la maitrise de vos finances au service de votre épanouissement personnel ».
Je crois qu’on ne peut être plus clair…
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"Imaginons que je manque d’argent (je gagne le smic).
Peux-tu m’aider ?"
Oui, bien sûr !Bien gérer son argent n’est pas réservé aux gens les plus aisés, c’est-à-dire à ceux dont le niveau de vie est supérieur à la médiane nationale actuelle (1600 €/mois en France). Une seule condition est cependant requise : ta sérieuse motivation à réussir !
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"Quels sont les profils de tes clients, en terme de niveau de vie et de motivations?"
- En terme de niveau de vie : Tous mes clients - jusqu’à ce jour - appartiennent à la classe moyenne et jouissent d’un niveau de vie au minimum égal ou supérieur à la médiane nationale de leurs pays respectifs (je parle de pays au pluriel car je coache actuellement une cliente suisse !..).
- En terme de motivations : ma clientèle se classe généralement en 2 grands groupes, même si j’ai quelques clients « mixtes » :
1- Le groupe de la sérénité financière : recherche d'équilibre et d'accroissement de leur capacité d'épargne de précaution2- Le groupe de l’indépendance financière dont la gestion budgétaire est déjà solide : Ces personnes me sollicitent pour les aider à développer leur potentiel de manière globale (stratégie financière, psychologie, connaissances techniques)
"Qu’entends-tu au juste par « indépendance financière » ?"
L’indépendance financière se définit comme sa capacité à financer son train de vie -c’est-à-dire sa consommation - sans la nécessité d’avoir à travailler.
Autrement dit, c’est la possibilité de travailler parce que l’on veut et non pas parce que l’on doit...
Mais alors, me diras tu, peut-on vraiment parler de travail quand on connait l'origine latine de ce terme ?
Sais-tu que le mot "travail" provient du mot "tripallium" qui signifie « instrument de torture » pour punir les esclaves ?..
Être indépendant financièrement exige de jouir de revenus « passifs » par opposition à des revenus « actifs » de nature professionnelle (échange de temps contre de l’argent).
Les revenus de notre travail nous rendent certes autonomes mais pas indépendants.
Et peut-on pleinement se considérer « libre » sans indépendance matérielle ?
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"Je comprends bien, mais comment fait-on pour gagner ces fameux revenus « passifs » dont tu parles ?"
Pour générer de tels revenus passifs, une première condition s’impose : s’être rigoureusement constitué un patrimoine productif.
Mais il est impossible d’y arriver – sauf héritage perçu - pour qui n’a pas appris à bien gérer son argent.
Or l’enseignement scolaire fait totalementl’impasse sur cette compétence fondamentale.
Cherchez l’erreur… !Pourtant, bien que nécessaire, la jouissance de revenus passifs demeure non suffisante si, en parallèle, on n’est pas parvenu à une maitrise durable de son train de vie.Cette seconde condition est loin d’être aussi facile à remplir que cela y parait, quand on voit progressivement s’accroitre son patrimoine et que la tentation « de taper dedans », d’année en année, se fait plus forte…Et même pour celui ou celle qui a bravé cette épreuve, le plus dur l’attend encore : une fois son indépendance financière réalisée, pour la conserver, il lui faudra résister aux sirènes de la société de consommation dont le charme sera encore plus envoutant maintenant qu’il ou elle dispose d’un temps libre illimité à occuper…
Devenir financièrement indépendant est doncun challenge de pratiquement toute une vie.
Celui-ci mobilise toutes nos ressources, aussi bien financières que personnelles.
Mais le jeu en vaut largement la chandelle !
Comme la plupart de mes confrères/consœurs qui exerce cette jeune profession, souvent avec passion, je suis convaincu que l’indépendance financière représente un joyau inestimable,
la vraie richesse à laquelle nous aspirons tous…
Et la bonne nouvelle, c’est que pour en jouir un jour - avant d’être trop vieux - pas besoin de « gagner des millions » comme beaucoup le pense !
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"Combien de temps estimes-tu nécessaire pour atteindre cet objectif ?"
Avoir comme objectif de choisir l’âge de sa retraite au lieu de se résigner à le subir, comme c’est le cas dans le système étatique actuel, implique la conjonction de plusieurs facteurs favorables, au risque de demeurer seulement à l’état de rêve…
C’est la raison pour laquelle je te répondrai qu’il n’y a pas de durée type.Cela dépend des objectifs, de la situation financière et surtout de la motivation qui anime chacun et chacune des aspirant(e)s.
Certains atteignent une totaleindépendance financière en 10 ans,d’autres mettent jusqu’à 30 ans.
Je n’ai pas suffisamment de recul dans le métier (et d’ailleurs qui en a ?) pour te fournir des « stats » dignes de ce nom !La seule chose que je voudrais que les lecteurs de ton blog retiennent est qu’il est absolument faux de croire que les plus aisés (en termes de revenus) et les plus nantis (en termes de patrimoine) sont les seuls à pouvoir atteindre cette vraie richesse qu’est l’indépendance financière.Dans ce domaine, la fameuse « égalité des chances » n’est pas un vain mot dont les puissants usent et abusent pour endormir les foules,
c’est une réalité !
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"Quels conseils apportes-tu aux clients qui souhaitent concrétiser ce rêve ?"
Aucun car je ne suis tout simplement pas leur conseiller !
Mais puisque tu m’en donnes l’occasion, j’aimerais expliquer la différence qui existe entre le métier de coach et le métier de conseiller/consultant.
C’est très important car le succès considérable du mot coaching - « accompagnement » en bon français – a engendré une énorme confusion dans la compréhension de ce qu’est réellement ce métier phare du 21ème siècle.
Quand j’ai décidé de professionnaliser ma démarche en suivant une formation certifiante de coaching, l’équipe de formateurs nous répétait à l’envi que « plus quelqu’un coache, moins il conseille et inversement ».
Sur le moment, comme tout le monde, j’avais du mal à comprendre la différence entre ces deux métiers qui ont en commun d’apporter à leurs clients respectifs une aide pour répondre à une problématique donnée.Mais, aujourd’hui, c’est très clair dans mon esprit étant donné que je me suis progressivement approprié la posture du coach.
Car, en effet, c’est bien une questionde posture qui différencie ces deux démarches !
Pour faire simple, un conseiller/consultant est un expert dans un domaine de compétence – ou du moins est censé l’être - à partir duquel il dispense des solutions de manière linéaire et verticale à un conseillé néophyte qui lui ignore tout de ce domaine ou qui est du moins supposé l’être.Mais à la grande différence d’un formateur, qui lui aussi est dans une relation horizontale et verticale avec l’apprenant, le conseiller ne transfère à son client aucune compétence et même les garde jalousement pour lui…Une relation de conseil maintient, en effet, le/la conseillé(e) dans une certaine dépendance sans compter que cette situation est "déresponsabilisante"…A contrario, un coach établit une relation circulaire et horizontale avec le coaché : il s’agit en fait d’un partenariat au profit exclusif de la réussite de celui-ci (le client).
Et cela de la même manière que dans la relation qui unit un entraineur et champion dans le sport de haut niveau.En coaching, nous partons du principe que les solutions à toutes nos problématiques humaines sont essentiellement interactives.
Les solutions - et la motivation pour les trouver et bien sûr les appliquer- se construisent et se nourrissent dans la confiance de cette relation d’échange privilégiée.
C’est la raison pour laquelle nous nous efforçons de responsabiliser et de stimuler au maximum nos clients afin, justement, de maximiser les bénéfices de cette relation intersubjective.
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"Cela veut-il dire alors qu’en tant que coach financier, tu n’as pas de compétence en gestion financière personnelle… ?!"Cela serait le cas, je n’en serais pas un moins un authentique coach compte tenu de la définition que je viens de donner du coaching !
En effet, l’expertise d’un coach dans un domaine de compétence technique spécifique n’est pas une condition impérative : il n’est ni consultant, ni formateur, comme j’ai pris soin de le souligner.Toutefois il peut choisir de se spécialiser dans un champ de compétence afin de mieux comprendre la réalité opérationnelle de son client et l’éclairer ainsi avec plus de pertinence.Pour ma part, j’ai choisi de me former, essentiellement de manière autodidactique, pendant plusieurs années à la gestion financière (la gestion budgétaire, tout particulièrement) qui représente pour moi un véritable hobby, longtemps refoulé d’ailleurs…Un coach peut donc, lui aussi, devenir un « expert » dans un domaine précis (ou du moins croire l’être devenu !) mais à la grande différence du consultant/conseiller il s’efforcera de ne point « jouer » à l’expert afin de ne pas compromettre l’équilibre consubstantiel à une relation de coaching authentique.Et quand viendra le temps opportun de faire pencher la balance, ce sera toujours au profit de son client, le seul « champion » à mettre en valeur.
Un coach en quête de reconnaissance,cherchant à faire mousser son égo,est tout simplement un imposteur !A bon entendeur…
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"As-tu une méthode particulière de
manière à structurer la relation de coaching ?"
Oui, bien entendu : le processus doit être aussi exigeant que l’objectif recherché !
Sans méthode rigoureuse, on réduit considérablement ses possibilités de réussite.
C’est la raison pour laquelle j’ai développé une méthodologie aboutie - fruit de 2 ans d’expérimentation - tout en ayant pris soin d’y introduire de la souplesse afin de l’adapter à la personnalité et au rythme de chacun.Le programme de coaching que j’ai conçu repose sur 2 phases.
- 1ère Phase : « Les Fondements » qui s’articule autour de 4 étapes :
1 : Radiographie Financière Intégrale (« Intégrale » car portant aussi bien sur le plan économique que psychologique).2 : Stratégie Psycho-Financière (buts/projets de vie, eux-même reflets de nos besoins, de nos désirs et de nos valeurs).3 : Maitrise Budgétaire (1er niveau opérationnel dont la validation conditionne le passage à l’étape N°4.)4 : Constitution & l’Optimisation d’un Patrimoine Productif (2nd niveau opérationnel)
- 2ème Phase : « Consolidation & Perfectionnement » après 6 à 9 mois de coaching
Une relation de coaching authentique doit en effet tendre vers une l'autonomie croissante de la personne coachée sous peine que je devienne une « béquille psychologique ».A partir de cette transition, nous convenons de séances-bilan à une fréquence trimestrielle/ semestrielle pour ce qui concerne leur gestion budgétaire et à fréquence semestrielle/annuelle pour ce qui est de leur gestion patrimoniale.
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"Quelle stratégie préconises-tu en matière de gestion de ses liquidités ?"
En raison de mes compétences techniques en la matière, j’ai une
approche essentiellement budgétaire de la gestion des liquidités en 4 niveaux :1- La « réserve de trésorerie »: amortisseur budgétaire constitué mensuellement sur son compte courant dans le but d’éviter de se retrouver à découvert et d’engraisser inutilement ainsi son banquier avec des prêts à la consommation...!
2- La « réserve de transaction » : stock de liquidités destiné à financer des dépenses futures à court terme (impôts, provisions en cas de hausse des dépenses courantes, vacances, projets d'achats, etc...), et moyen terme (achat d'un véhicule, études des enfants, etc...)
3- La gestion de l’épargne de précaution que certains appellent « l’épargne airbag ». Elle est le pivot d’une gestion financière performante et ne doit en aucun cas être négligée. Bien que composée principalement de liquidités « en devise », je recommande à mes clients de la consolider « en (vraie) monnaie » (or et/ou argent métal). Je pense, Lionel, que tu ne me désapprouveras pas sur ce point ! Quant à la juste répartition devise/monnaie de l’épargne de précaution, elle varie en fonction de la situation professionnelle et patrimoniale de chaque client ainsi que sa sensibilité.
L’épargne de précaution a 3 principales fonctions :- continuer à financer le plus longtemps possible ses « nécessités »: son train de vie contraint, en cas de perte ou de diminution drastique de ses ressources suite à un « accident de la vie ».- faire face, sans déséquilibrer son budget, à des dépenses (contraintes) impondérables tels que des appareils, des véhicules défectueux, ou encore des « pannes » dans notre organisme lui-même en cas de non remboursements de certaines opérations de santé.- continuer à financer ses engagements (crédits) patrimoniaux, de son crédit immobilier par exemple, sans devoir accepter, « la corde au cou », les offres généreuses de différés de remboursements qui fleurissent, tout particulièrement en temps de crise, sur les vitrines des banques…
Là encore, il s’agit d’optimiser son épargne de précaution afin qu’elle ne soit ni insuffisante (mise en danger) ni excessive comme c’est le cas lorsqu’on on "sur-thésaurise".
J’insiste sur ce second point car c’est une propension particulièrement forte chez les épargnants français, tout particulièrement durant cette période où la gestion défensive/sécuritaire prévaut…
Afin de se prémunir de cet écueil, il suffit de bien garder à l’esprit que seule l’épargne patrimoniale - la route maitresse de l’indépendance financière - est en mesure de nous garantir une sécurité durable.
4- La gestion d'une « poche de liquidités » au sein de son épargne patrimoniale. Celle-ci joue un rôle stratégique permettant de faire preuve d’un haut niveau de réactivité en cas d’opportunités d’investissement particulièrement intéressantes.L’application de gestion budgétaire (sur Excel) que j’ai élaborée et perfectionnée pendant plus de 2 ans permet de piloter en temps réel les principaux niveaux de gestion de liquidités. C’est un outil très pratique que tous mes clients et moi-même, à titre personnel, apprécions !
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"De nombreux économistes prédisent une débâcle économique en France comparable à la Grèce, comment coaches-tu tes clients s’ils
se retrouvent brutalement avec une baisse de revenus de 20 à 30% ?"___________________________________________Tout dépend à quelle étape ils se situent dans le programme de coaching et de leur compétence initiale en gestion budgétaire !Il faut également tenir compte de la composition et de la valeur de leur patrimoine à ce moment-là.A ce sujet, j’en profite pour signaler que la liquidation de ses actifs est une décision qui doit absolument être prise en derniers recours lorsqu’il s’agit de répondre à des besoins strictement vitaux.Prenons le cas, si tu veux bien, d’un(e) client (e) qui vient d’entrer en phase 2 « Consolidation & Perfectionnement ».Si ce genre d’éventualité devrait se produire, celle-ci serait tout à fait supportable pour lui/elle puisqu’il/elle aura atteint à ce moment-là un taux d’épargne moyen oscillant au minimum entre 25% et 30%.C'est tout à fait possible sans aucune frustration pour qui a appris à gérer efficacement son budget en ciblant ce que j’appelle « les dépenses à haute satisfaction ajoutée » !Atteindre un tel niveau d’arbitrage budgétaire, c’est tout l’enjeu d’un programme de coaching financier digne de ce nom…
"Quel coaching donnerais-tu au Président français pour éviter la faillite de son pays ?"
Je te réponds spontanément :
Qu’il se fasse tout d’abord coacher lui-même financièrement afin d’être crédible.
Qu’il subventionne ensuite le coaching financier (par un crédit d’impôt par exemple ou en finançant une vaste campagne de communication…) afin d’inciter le plus grand nombre à maîtriser son budget… !
De cette façon, plus jamais ceux qui l’ont élu ne toléreront d'écarts que ses successeurs et lui-même poursuivent depuis des années !
Mais par pure démagogie et électoralisme, une gestion aussi désastreuse des deniers publics est le résultat de plus de 40 années consécutives de déficit.
C’est inacceptable !
Le principe de réalité est implacable : un jour, il faudra payer la note et quand le laxisme a régné, celle-ci sera salée…Cependant, si chacun a appris grâce au coaching financier à devenir réellement le maitre de son argent et non plus son esclave, chacun sera le mieux préparé(e) psychologiquement pour affronter sereinement le processus sévère d’assainissement exigé.
Je suis un partisan résolu des mesures préventives.
« Gérer, c’est prévoir » ne dit-on pas ?
Tu as raison, Cédric, mais dans le cadre de cette question, je ne sais pas si cette personne est "coachable" alors que l'argent géré n'est pas le sien...
Je te remercie d'avoir accepté d'ouvrir les portes de tes compétences et je rappelle l'offre spéciale (valable jusqu'au 31 mai) réservée aux lecteurs de Gold-up qui souhaitent sérieusement se préparer à l'événement économique immédiat...
Il est ici comme ailleeurs bcp question de déficit, de dettes inconsidérés, de niveau de vie à crédit, laissant entendre que l'endetté a été trop cigale et pas assez fourmi. Mais tout de même, entre autres facteurs expliquant notre niveau d'endettement, figure en bonne place l'impact de la loi Giscard-Pompidou du 4 janvier 1973 d'une part ; et d'autre part la réduction constante de la fiscalité, des riches a fortiori ! Par ailleurs, à qui emprunte l'Etat ? A ceux qui ont des fond à prêter ? Qui sont-ils en priorité ? Les riches ! Ainsi, l'Etat emprunte aux riches de l'argent dont il leur a fait cadeau ! C'est-à-dire qu'il va payer à ces riches un taux d'intérêt conséquent, source du déficit, pour compenser le manque à gagner générer par la politique du cadeau fiscal. on marche sur la tête. la crise de la dette peut tout aussi bien être analysée comme une crise méthodiquement organisée des recettes que comme une crise due une gestion désinvolte des dépenses (qui proportionnellement n'ont pas augmenté).
RépondreSupprimerFaudrait comprendre un jour que la Loi de 73 a été crée pour créer un marché obligataire pour les périodes d'illiquidité, et qu'à cette époque l'Etat n'avait quasiment pas de déficit. De plus quand l'Etat empruntait à sa BC directement, c'était le règne de l'International Gold Standard et pas une création monétaire sans réserve.
SupprimerJe comprends tout à fait que la théorie du complot des vlains banquiers et politiciens ayant vendu la nation soit plus sexy mais la réalité est un peu différente.
En fait j'ai hâte qu'on applique la solution prônée, que l'Etat monétise à fond, comme ça on repartira comme en 1720 ou avec les assignats de la révolution Française.
L'inflation on l'a déjà subie avec la création de l'euro en 2002, du jour au lendemain les prix avaient augmenté de 30%, au minimum, en faisant la conversion dans l'ancienne monnaie. On dit que les conseilleurs ne sont pas les payeurs et quand un coach financier vous fait une offre intéressante, pensez à l'anarque Dexia et préférez les acquis concrets, tangibles et à portée de main.
RépondreSupprimerBon, je vais demander une journée de RTT pour avoir le temps de lire tout ça... pffff
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