Une pluie de suspensions de titres s'abat sur la Bourse de Milan (Italie). A la minute où j'écris ces lignes, la Bourse italienne s'effondre de 3,6 % entraînée par l'écroulement de ses valeurs bancaires, dont 2 qui frôlent la valeur ZERO. La Bourse de Milan est à la limite de la fermeture...
UNICREDIT : - 7,74%
INTESA SAN PAOLO : -5,98% (l'action vaut 98 centimes !)
UBI BANCA : -4,91%
BANCA POPOLARE DI MILANO : -8.37% (l'action vaut 34 centimes)
Finmeccanica (second groupe industriel aéronautique italien), A2A (service public d'électricité), Buzzi (groupe majeur de la construction), Mediaset (1er groupe de télévision) ont été suspendu de contation pour volatilité excessive.
La tonte du public continue !
Des centaines de milliers d'italiens ne sont pas passés loin d'une lettre de licenciement à leur arrivée au travail demain matin...
L'info vient d'être diffusée sur WallStreetItalia.com
Pendant ce temps, Moody's s'occupe d'envoyer par le fond le système bancaire espagnol et éclabousse les cancres de l'Europe : Crédit Agricole, BNP et Société Générale...
L'info vient d'être diffusée sur WallStreetItalia.com
Pendant ce temps, Moody's s'occupe d'envoyer par le fond le système bancaire espagnol et éclabousse les cancres de l'Europe : Crédit Agricole, BNP et Société Générale...
Est-ce que les banques françaises sont engagées dans ces zombies italiennes ? Si, oui à quelle hauteur ?
RépondreSupprimerEn plus depuis une semaine la Banque RBS est au prise avec un soi-disant bug informatique . Le groupe bancaire britannique Royal Bank of Scotland (RBS) bataille depuis maintenant près d'une semaine face aux conséquences d'un bug informatique qui provoquent la colère de millions de clients et portent un nouveau coup à sa réputation déjà bien entamée.
SupprimerEst-ce une coïncidence, une malchance ou une preuve que quelque chose de terrible se passe sous nos yeux ?
http://www.boursorama.com/actualites/la-banque-rbs-aux-prises-avec-un-enorme-bug-informatique-2bd9a1fe7c012cfc41b6a370eda0ea2d
Oui enfin quand on va voir l'arrière boutique de l'informatique des grandes sociétés...
SupprimerRBS a déjà eu un gros pépin, suite au rachat d'EDS par HP; HP a licencié les ingénieurs qui s'occupaient du mainframe responsable du traitement des chèques et le mainframe est tombé en rade...
http://www.theregister.co.uk/2009/12/17/eds_mainframe/
C'est pas un bug informatique, c'est un méga-bug financier ! Les banques sont au bord de la faillite, on suspend artificiellement les retraits pour éviter l'effondrement...
RépondreSupprimerAvec 1100 milliards sur les comptes de réserve à la BCE la faillite ça va pas être pour tout de suite :
Supprimerhttp://www.ecb.int/press/pr/wfs/2012/html/fs120619.fr.html
problème de liquidité en billets ne veut pas dire problème de liquidité en monnaie centrale; une grosse partie de la monnaie centrale est scripturale et non fiduciaire (d'ailleurs ce n'est pas de la monnaie M1 mais de la base monétaire M0).
Vous pourrez constater que si les banques limitent els retraits au guichet en monnaie physique; les gros virements de plusieurs dizaines de milliers d'€ ne posent dans la majorité des cas aucun problème (sauf chez les banques en réelle difficulté : CA...à
Je comprends tes explications. Deux choses toutefois :
Supprimer- concernant les gros virements que tu évoques, il s'agit d'un simple jeu d'écritures (on débite et on crédite). Donc rien de problématique (monnaie scripturale).
- là où ça coince, c'est concernant les liquidités... Comment interprètes-tu les nombreuses restrictions sur les liquidités que relatent beaucoup de particuliers et d'entrepreneurs (alors même que les banques accèdent à la monnaie centrale avec beaucoup de facilité (cf. niveau bas du taux directeur)) ? Il y a quelque chose qui m'échappe.
Il faut comprendre les LTRO et le phénomène de fuite des dépôts.
SupprimerReprenons la base de la création monétaire par le crédit : les banques créent de la monnaie par le crédit (écriture d'une créance à l'actif et d'une dette au passif du même montant, le dépôt sur le compte du client)
Si le client dépense cet argent chez un commerçant qui a son compte dans la même banque, pas de problème, c'est juste un transfert d'un compte à l'autre (au même passif de la banque); c'est juste une écriture comptable et c'est transparent.
Si par contre l'emprunteur dépense le montant de son crédit chez un agent qui son compte dans une autre banque, là le dépôt "fuit"; c'est à dire que le passif de la banque est diminué du montant dépensé; mais comme actif=passif; il faut diminuer aussi une ligne de l'actif; et pas la créance évidement, ce transfert est fait sur les liquidités de la banque.
C'est ce phénomène de fuite des dépôts (en permanence) qui fait que les banques doivent se refinancer sur le marché interbancaire. Or malgré le taux très bas du marché interbancaire; les banques se sachant insolvables; ne se prêtent pas. Avec un marché interbancaire complètement gelé; le risque de cessation des paiements pour des banques devenant réel; la BCE a fait ses LTRO pour alimenter les comptes de réserve en monnaie centrale (scripturale) pour détendre le marché interbancaire et limiter le credit crunch.
Les LTRO sont constitués de monnaie centrale scripturale (base monétaire M0); cette monnaie on en voit jamais la couleur (la monnaie scripturale utilisée par les agents; nous; sur nos comptes bancaires est de la monnaie secondaire).
La seule monnaie centrale que nous, agents, utilisons sont les billets en circulation (dans l'agrégat monétaire M1); la monnaie centrale scripturale n'est jamais vue par les agents; mais pour les banques; cette monnaie est de la monnaie on ne peut plus réelle qui leur sert à régler leurs dettes entre elles.
Ce qui fait qu'aujourd'hui il y a des restrictions de cash partout; c'est probablement que le stock de billets physiques est très limité (la monnaie au sens M3 de l'€ zone c'est presque 10 000 milliards; pour moins de 900 milliards en circulation; les pièces et billets représentent donc à peine 10% de la monnaie en circulation).
Si vous avez 100 000€ sur vos comptes et que vous n'avez que 50€ en billets dans votre portefeuille; c'est pas pour autant que vous avez un problème de liquidité; vous payez en carte bleue; sauf si le commerçant la refuse. Là c'est un peu pareil en fait.
à côté de ça; vous avez des banques qui sont en grande difficulté et qui risque la faillite; car étant en perte; elles doivent taper dans leurs liquidités pour payer ce qu'elles doivent payer : salaires; fournisseurs; refinancement...
Pour ces banques là; les LTRO n'ont été qu'une ligne de crédit qui a permit de les soulager quelques mois... On les connait tous : CA; SocGen; BNP; Deutsche Bank; CommerzBank...
Pour l'accès à cette monnaie centrale (ce sont des prêts qu'il faut rembourser; c'est du crédit bancaire !!!) le prêt par la BC n'est pas gratuit et les banques doivent fournir des garanties (collatéral). S'il n'y a plus de collatéral éligible; pas de sous (phénomène Lehman).
Aujourd'hui faire un LTRO 3 est compliqué; et la BCE doit assouplir ses règles d'éligibilité sinon le risque de faillite bancaire risque d'être imminent.
.... et aussi la vélocité monétaire ! depuis 2007-2008 les choses ne s'arrangent pas... on ne fait que reculer pour mieux sauter !
SupprimerFrancais vivant en Espagne aucun problèmes pour retirer du liquide a ma banque BANKIA comme quoi !!!! 2500 € sans prevenir
RépondreSupprimerquand comprendra-t-on? que banques, banquiers/voleurs/manipulateurs et nos
RépondreSupprimerpolitiques,c'est a mettre dans le meme sac...que l'on se fait ballader depuis des eons..et + c'est gros + ça passe..c'est une veritable politique
de matraquage du peuple..faut trouver des pretextes pour nous spolier,nous
ecorcher par nos impots (exorbitants) sachant que leur truc est tellement enorme,que meme le + stupide d'entre nous peut comprendre qu' on pourra jamais rembourser quoi que ce soit:tout ça fait parti d'un systeme qui se precipite par lui-meme au fond de l'abime:c'est donc"technocratiquement"
pensé, reflechi et volontaire: REVEILLONS-NOUS ! essayons dans une direction parallele, par NOS VOTES de faire quitter la scene a tous ces
malades ..democratie de façade qui la aussi nous manipule,a tout perdre,
et ils le savent,ils veulent nous perdre dans cette affaire tous !la
bonne nouvelle c'est que nous sommes dans un temps des "miracles"mais
ça ils ne peuvent le comprendre...laissons faire les choses,car la vie n'aime pas les artifices,et la vie a décidé de reprendre ses droits....
alors messieurs les bandits/banquiers/speculateurs et politiques et autres( pour ne pas developper + loin) repentez-vous, sauvez-vous, peut
-etre que certains d'entre vous peuvent etre encore sauvés, c'est une histoire de conscience,les faits sont la,et c'est maintenant..
tellement de choses a dire soyons l'observateur de la science quantique!
Chacun fait ce qu'il veut, mais demain , j'ai RV pour muter mon fric en Lingots d'argent...
RépondreSupprimerMoi je vide mes comptes petit à petit... je ne pense pas que le banrun aura lieu tout de suite, il faut d'abord que les PIGS y passent. Mais les pbs de liquidité cachent une grosse insolvabilité. Si le marché interbancaire est paralysé, c'est bien parce que les banques savent qu'elles sont presque toutes en faillite.
RépondreSupprimerIl n'y a aucun rapport entre liquidité et solvabilité; vous pouvez être liquide et insolvables (ce qui est le cas de presque toutes les banques); quand vous êtres illiquides et insolvables; là la faillite est imminente.
SupprimerVous avez raison sur la cause du freeze du marché interbancaire.
Le montage financier en bourse est une pratique courante, empocher un maximum d'argent sur le dos des petits actionnaires, acheteurs ou salariés. Pour y arriver, il faut avoir une information de projection futur, qui reste dans un cercle restreint de gros actionnaires et de leurs spéculateurs.
RépondreSupprimerEn bourse, plus on achète des actions, plus son volume financier et son prix augmente. Comme dans chaque milieu, des informations circulent. Avoir une information à l'avance, sans que les petits acheteurs en aient connaissance, peut rapporter énormément d'argent. Ainsi quant on a accès à la projection future de son action ou de l'action de quelqu'un d'autre sur le marché, on peut réaliser des mouvements financiers à son avantage.
Si vous savez à l'avance si l'action ira à la hausse ou à la baisse, vous pouvez inciter les petits acheteurs à acheter vos actions ou d'autres actions. Et même si une baisse allait arriver, vous pouvez escroquer les petits sur le marché.
Comme baisse il y aura, on incite aux petits acheteurs d'acheter au plus haut de sa valeur pendant que le gros actionnaire lui, vends au plus haut aussi, puisque le gros actionnaire sait qu'elle va baisser. Pendant ce temps, les spéculateurs revendent au plus haut de sa valeur les actions des petits acheteurs, et ils ont le droit de revendre les actions des petits acheteurs.
Puis comme le gros actionnaire sait que la valeur de son action va chuter, alors le cours de l'action chute comme il était prévu. D'où les échanges financiers précédemments réalisés.
Il y a donc perte de la valeur du volume financier et du prix, car moins on achète des actions moins il y a de volume financier avec un prix faible sur le marché. Donc les petits acheteurs ont subi une perte de gain pour revendre leurs actions, dont le prix a chuté entre-temps.
Suite à la baisse (prévue), un nouveau volume financier et une nouvelle répartition des actions sont réalisés, incluant un prix plus faible. Pour les petits actionnaires, acheteurs et salariés, c'est une perte d'argent avec des difficultés à revendre ses actions pour réaliser un bénéfice (sans inclure l'ancienne perte du 1er achat).
Le gros actionnaire a lui ramassé un maximum d'argent, avec l'intermédiaire des spéculateurs (parfois travaillant pour le gros actionnaire), en ayant connaissance de la baisse sans en avoir informer les petits acheteurs, les incitant même à acheter pour leurs propres profits.
Ses pratiques sont courantes dans le milieu boursier, elles génèrent des sommes colossales qui se chiffrent en milliards d'euros ou de dollars.
Certaines grandes entreprises ou grandes PME ferment après ses procédés financiers, ce que des gros actionnaires et des spéculateurs savent aussi à l'avance (que l'entreprise va fermer prochainement), comme les bénéfices des plans sociaux qui eux aussi rapportent de l'argent.
Puis pour "finir", l'entreprise délocalise à l'étranger, rapportant de nouveau de nombreux bénéfices, certaines entreprises émergent suite à l'argent récoltés, parfois sous un nouveau nom, une nouvelle activité, par le biais de la délocalisation. L'ouverture des marchés actuelle favorisant ce type de procédé, accroissant la pauvreté dans les pays riches comme dans les pays pauvres.
C'est marrant c'est le footballeur qui avait raison, vous voulez une vrai révolution, aujourd'hui cela ne se passe plus dans la rue. Retirez votre argent et mettez le dans une banque comme la NEF qui, premierement finance vraimeent l'économie reelle et qui en plus dispose d'un taux de reserve qui est de 50%. Si les autres s'ecroule celle tiendra beaucoup plus longtemps. Maintenant si l'Euro prend la meme valeur que le papier toilette, seul ceux qui ont pris du physique (or, argent) auront mis a l'abris leur économies
RépondreSupprimerj'ai oublier le lien du footballeur en question, ça date de 2010 et ça n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui: http://www.dailymotion.com/video/xf5571_eric-cantona-et-les-banques_news
RépondreSupprimer