Suite à mon article "BCE: Mort à vos économies", j'ai reçu plusieurs mails de la part de lecteurs m'évoquant que le rachat illimité d'obligations souveraines à 1 et 3 ans par la photocopieuse géante de Francfort ne déclenchera aucune inflation grâce à l'opération, je cite, de "stérilisation". Oui mais...
Le gourou veille, dormez citoyens...
Le chef de la secte européiste dont le cursus professionnel relève plus des techniques d'imprimerie que de la véritable création de richesse, Mario Draghi, a juré craché qu'aucune inflation ne sera engendré par l'échange "No Limit" de dettes publiques contre fausse monnaie (vu sur ce journal de propagande subventionné, entre autres, par vos impôts, voir aussi la rubrique "Diffusion" sur Wikipédia,) .
En d'autres termes, que se passserait-il pour vous si vous pouviez contracter chaque jour pour plusieurs millions d'euros de crédits à la consommation en imprimant autant de billets que nécessaire ?
Réponse :
Votre pouvoir d'achat explose... donc... ceux qui vous vendent leurs biens et leurs services ont un magnifique prétexte pour augmenter leurs prix car vous avez les moyens de payer.
Et s'il n'y a pas de limites à l'endettement, il n'y a pas de limites à la hausse des prix.
C'est mathématique.
En résumé, pour que cette technique d'enrichissement par le vide soit équitable, il faudrait permettre à chaque citoyen de profiter du chéquier de la BCE dans les mêmes conditions afin que votre pouvoir d'achat soit alligné sur celui du gouvernenement...
L'arnaque de la "stérilisation" anti-inflation
1- Il n'y a aucune certitude sur le fait que les banques commerciales confient l'argent nouvellement imprimé à la BCE au taux de 0,01%. Au lieu de cela, il est beaucoup plus intéressant de faire des prêts au secteur privé afin de recevoir un rendement beaucoup plus élevé. ce qui provoquera un accroissement rapide de la masse monétaire en circulation.
2- L'offre de dépôt à terme d'une semaine ne supprime l'argent du secteur bancaire privé que sur une durée de 7 jours. Ce programme de stérilisation n'a donc qu'un effet temporaire.
Au mieux, la perte de votre pouvoir d'achat est repoussé d'une semaine dès l'instant où une nouvelle dette à court terme d'un gouvernement en faillite technique est rachetée avec le chèquier en bois de SuperMario...
De toute façon, on sait que l'inflation nous guette. Imprimer plus de monnaie a toujours eu pour conséquence une inflation de celle ci, et le nier serait nier une évidence.
RépondreSupprimerMais il y aura toujours des gens pour croire aux belles promesses de nos dirigeants, et qui tomberont dans le piège.
Tant pis pour eux, ce ne sera pas faute de ne pas les avoir prévenu.
C'est compliqué comme affaire. Sur les crédits au secteur privé, encore faut-il qu'il en ait besoin. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
RépondreSupprimerOr nous sommes en phase de désendettement pour un bon moment.
La société capitaliste a modifié l^étre humain dans ses habitudes de vie. Le capital se nourrit du capital, cette course aux profits a créée les conditions d'une marchandisation de la société et du Vivant.
RépondreSupprimerAuparavant (et encore dans de faibles régions du monde), le temps de travail était moins important sur une semaine, moins de 20% du temps libre, c'est à dire en dessous de 20 heures de travail par semaine.
La situation de vie était plus ou moins proche de l'auto-suffisance. Les prix étaient bas, et étaient marginal sur l'ensemble de la société. Un conflit ou un autre événement (ex: climatique) aurait à terme les mêmes répercussions : rationnement ou pas, selon les époques anciennes ou d'aujourd'hui.
Pour que le capitalisme puisse fonctionner à l'état d'une société, il lui fallait non suelement des lois, la capacité de créer de la monnaie, mais pour être productif et très présent, changer le temps de travail.
Ainsi le temps de travail a occupé la semaine entière, de manière obligatoire pour avoir un revenu. Car cette abondance productive va inonder les marchés, et obliger l'individu à respecter le temps de travail choisi, n'ayant que peu ou pas d'alternative. Ce temps de travail va être étendu dans tous les secteurs d'activités de la société.
Cette hausse du temps de travail va être (parfois) suivi d'une promesse d'une augmentation de ses revenus, par rapport à une société non capitaliste. La société va passer d'un mode de vie à bas prix, à une hausse des prix pour expliquer l'augmentation de revenu souhaité, tout en exigeant des rendements de plus en plus élevés même s'ils deviennent insoutenable, à la fois en quantité et fiancièrement.
Après une législation du temps de travail (élevée) sur tous les secteurs d'activités, la hausse des prix et l'abondance des produits créent une marchandisation de la société (produits fabriqués,ect...) et du Vivant (agriculture,ect...).
Il y alors une dépendance individuel et collective au fonctionnement de l'économie financière (monétaire). Par l'ouverture des frontières et un afflux massif d'importation, la dépendance n'est plus locale, et ne permets plus d'être plus ou moins proche de l'auto-suffisance.
Une autre dépendance est celle de la hausse des prix, qui ne peut plus permettre à l'individu de survivre -financièrement- (hyperinflation). L'endettement individuel ou des pouvoirs publics profitent de nouveau au capital. C'est pourquoi certains comme les Indignés aux Etats-Unis ont parlé des 1% qui concentrent les richesses.