Le ministre de l'Intérieur britannique a révélé vendredi au Daily Telegraph que le gouvernement anglais élabore des plans d'urgence en matière d'immigration afin d'enrayer l'afflux de Grecs et d'autres résidents de l'Union européenne suite à l'effondrement de l'euro. Les détails du plan d'urgence ont été présenté du fait de l'aggravation de la crise de l'euro.
La Grande-Bretagne élabore un plan d'urgence
Dans une interview dans le Daily Telegraph, Theresa May explique qu'un processus est en cours pour restreindre l'immigration européenne dans le cas d'un effondrement économique.
Dans une interview dans le Daily Telegraph, Theresa May explique qu'un processus est en cours pour restreindre l'immigration européenne dans le cas d'un effondrement économique.
La population de toute l'UE, à l'exception des nouveaux pays membres tels que la Roumanie et la Bulgarie, sont capables de travailler n'importe où dans le marché unique.
Cependant, il y a des préoccupations croissantes si la Grèce est contrainte de quitter l'euro.
Sa faillite entraînerait la perte de millions d'emplois et pousserait un nombre important de personnes à envisager la recherche d'un travail à l'étranger.
Sa faillite entraînerait la perte de millions d'emplois et pousserait un nombre important de personnes à envisager la recherche d'un travail à l'étranger.
La crise pourrait se propager rapidement à d'autres pays vulnérables tels que l'Espagne, l'Irlande et le Portugal. La Grande-Bretagne est pour l'instant considérée comme un havre de paix, car le pays est en dehors de la monnaie unique.
Faillite du système bancaire espagnol
L'Espagne et la monnaie unique sont à présent dans une situation très préoccupante :
- La Catalogne a été contraint de demander un renflouement au gouvernement espagnol.
- Bankia est à présent victime de la spéculation puisqu'il faudrait 15 milliards de livres sterling (18,7 milliards d'euros) par le soutien de l'État.
- Les marchés européens ont encore chuté et l'euro a fortement baissé par rapport aux autres grandes monnaies.
Passeport obligatoire pour voyager entre pays Européens?
Bien qu'il n'y ait aucune preuve de l'augmentation des migrations à l'heure actuelle, elle ajoute qu'il est "difficile de dire comment le phénomène va se développer dans les prochaines semaines".
Le ministre de l'Intérieur affirme que le gouvernement "scrute les tendances" pour déterminer si l'immigration en provenance des pays européens est en difficulté croissante ou non.
Sur la question de savoir si les contrôles d'immigration d'urgence sont à l'étude, Mme May affirme que :
"Il est juste de mettre en place une planification d'urgence minimium à propos du travail qui est en cours sur ce sujet."
L'introduction de contrôles de l'immigration au sein de l'UE porterait atteinte à un élément clé du marché unique.
Cependant, il est autorisé dans des circonstances «exceptionnelles» en vertu du droit européen.
Les contrôles sont les plus susceptibles d'inclure des restrictions sur les personnes qui cherchent à travailler en Grande-Bretagne, qui exigeraient la demande de visa.
Plusieurs gouvernements européens ont introduit des contrôles d'immigration temporaire lorsque des pays comme la Pologne et la République tchèque ont adhéré à l'UE, pour arrêter l'afflux de travailleurs.
Plusieurs gouvernements européens ont introduit des contrôles d'immigration temporaire lorsque des pays comme la Pologne et la République tchèque ont adhéré à l'UE, pour arrêter l'afflux de travailleurs.
La France a également menacé de réintroduire le contrôle des passeports à la frontière italienne à la suite d'un afflux de réfugiés libyens et tunisiens au cours du printemps arabe.
David Cameron a déjà dit que la Grande-Bretagne a mis en place des plans d'urgence afin de faire face à l'éclatement de la monnaie unique : ils portent sur la préparation d'évacuation des Britanniques de la Grèce "si la spirale de la désobéissance civile devenait hors de contrôle".
Mouaif, c'est le refuge du pauvre alors, les fondamentaux macroéconomiques de la grande bretagne sont très mauvais :
RépondreSupprimer- explosion de la dette publique
- politique de monétisation de la dette (inflation via les rounds de QE)
- dette publique + privée à presque 1000% du PIB
- balance commerciale déficitaire sur plusieurs exercices successifs
La livre finira comme l'€, le $, le Yen...
Absolument d'accord avec toi ! Mme le Ministre de l'Intérieur britannique tient à son poste...
SupprimerBonjour.
SupprimerIl me semble que vous travailler dans le secteur bancaire ?
Avez-vous noté des problèmes de liquidité et de credit crunch ? (autres que liés à l'application de Bale 3)
Oui je suis en freelance en Suisse et je travaille avec plusieurs banques françaises.
SupprimerLes banques n'ont pas de problème de liquidité mais un sérieux problème de solvabilité...
Plusieurs de mes sources bancaires me confirment que les octrois de prêts diminuent (-50% de baisse en 1 an pour certaines) par le fait que les organismes demandent de plus en plus de contreparties (apport, ouverture de plans en échange d'un prêt, assurances diverses...)
Les banques camouflent leurs problèmes de solvabilité en se finançant sur l'apport des clients et la facturation de frais...
Un autre fait inquiétant, les banques vont relever leur taux de prêts immobiliers alors que la BCE n'a pas changé son taux directeur à 1% depuis des mois.
Elles cherchent donc à générer des marges plus importantes.
C'est donc bien une crise de solvabilité des banques.
Le "crédit crunch" s'amplifie par le jeu de 3 facteurs :
- exigences accrues envers le client emprunteur
- élimination du Pret à taux 0 sur l'ancien
- élévation des taux pour favoriser les marges
Nous prévoyons une chute moyenne de 20% de l'immobilier d'ici les 12 prochains mois avec l'éclatement d'une bulle spéculative sur les grandes métropoles françaises.
Merci.
SupprimerSi cela vous intéresse pour le blog je prendrai peut-être le temps d'écrire un papier en Juin sur les racines de la crise actuelle (que j'associe à la théorie autrichienne des cycles - liée à l'abaissement des taux de greenspan au début des années 2000) qui coïncide également avec un hiver de Kondratiev.
Avec plaisir !
SupprimerCette ahurie préfère sans doute l'immigration extra-européenne ;o)
RépondreSupprimer"...si la spirale de la désobéissance civile devenait hors de contrôle" nous dit le Cameron - Levita ! Il ferait mieux de réduire la spirale du parasitage des nations Européennes par les cosmopolites apatrides qui se cachent derrière le rideau de la sacro-sainte diversité !
téléphobe
Ce qui est intéressant, c est qu il y a beaucoup d articles d infos mélangés a de la désinformation depuis l année dernière .Ils nous preparent au grand saut ...ils nous le disent ! Il nous le disent Textuellement en plus ! C est incroyable , on a vraiment l impression de robots esclaves qui ne comprennent pas ce qui va arriver. On ne pourra sans doute jamais arrêter ce processus visant a un effrondement alors nous allons attrendre ... A t on déjà pense a un événement plus grave qui les pousseraient a utiliser une stratégie d effrondement globale ?
RépondreSupprimerle gouvernement anglais est bien placé pour savoir que le système financier est dead. c'est chez eux à Londres que transit 70% des flux financiers.
RépondreSupprimerIl y a le reportage : la city : la finance en eaux troubles
http://www.youtube.com/watch?v=0T0WKir_MCs
La City n'est pas Londres.
SupprimerC'est un territoire disposant de son propre maire et système législatif (ainsi que donc les règles comptables qui vont avec)
Donc la City est une ville dans la ville. Et ses élut son choisit par les actionnaires des grandes banques ?
RépondreSupprimerEst ce vrai que la reine d'Angleterre elle même agenouillit devant le maire de la City ?
De nombreux de pays de part le monde ont vu des changements économiques et financiers, ceci ayant pour but d'obtenir de la croissance. Pour parvenir à ses résultats comme ce qui s'est passé en Irlande ou en Espagne, des choix ont été fait :
RépondreSupprimerOuverture des marchés à l'importation
Hausse des taxes pour les citoyens et baisse pour les entreprises
Hausse de la production industrielle et financière
Hausse des prix de l'immobilier et des terrains
Bien que le niveau de vie ne soit pas tenable pour les citoyens, et restant dans l'idéologie de créer sans cesse de la croissance, un plafond a alors été atteint. Ce qui est normal puisque la demande ne peut être constamment forte : importation, exportation ou consommation intérieur, avec les conséquences qui suivent.
Baisse de la production industrielle
Hausse des taxes pour les citoyens et maintien des faibles taxes pour les entreprises
Fort endettement des pays, des régions et des citoyens
Malgré les fortes richesses créées, les citoyens (avec les services au public) sont tout de même les grands perdants de ce type d'ouverture de marché. Seules les entreprises (les plus grandes généralement) voient leurs avantages maintenus, pourtant à la suite de cette baisse (la demande ne pouvant pas suivre, import/export/conso intérieur)), de nouvelles contraintes vont être imposer, avec des prix et des choix n'allant plus vers une cohésion sociale. La progression du niveau de vie des citoyens et de ses maigres avantages acquis (surtout dans le passé) sont remise en cause, des choix comme ceci :
Gel des salaires publics et privés
Baisse des droits du travail, sociaux, de santé, de l'éducation, tous budgets possibles...
Dérégulation du marché du travail
Hausse des prix
Hausse des importations (donc concurrence déloyale)
Les entreprises gagnent encore plus de droits et baisse des taxes
Appauvrissement généralisé : Grèce ou Argentine de l'époque
Malgré ses choix drastiques, on reste encore dans une vision économique de croissance irréalisable, et en plus mise en danger par ce type de choix. C'est à dire que les croissances précédentes n'ont pas provoqué de hausse du niveau de vie avec des prix très élevés, et dont le but est de continuer à les augmenter.
Certains pays ont pris des mesures protectionnistes dans certains secteurs d'activités afin d'éviter un effondrement généralisé sur plusieurs années (constatant déjà les dégâts actuels), au lieu d'ouvrir tous les marchés.
Une hausse des prix ne s'accompagnant d'une hausse des salaires, mais a contrario du gel des salaires publics comme privés, ne peut à terme booster une économie.